Avant que la page s’ouvre en blanc, en lumière, en espoir et en liberté, au jour de Pâques, il y a un moment pour repartir à zéro, nous libérer de nos remords, de nos rancoeurs, de nos regrets, de toute culpabilité, qui nous empêchent d’aller au-devant des autres avec sérénité, apaisement et confiance.
En partageant la Parole,
en se parlant, patiemment, l’un avec l’autre,
en échangeant nos pauvretés,
en lisant auprès de chacun, un à un, le désir d’ouvrir un avenir de paix et de miséricorde,
nous sommes ressortis vivants, pardonnés et aimés.
C’est ce prodige, tout simple et sans emphase , qui s’est produit entre nous lorsque, à la célébration de la réconciliation ce lundi, nous avons pu nous serrer les mains, nous embrasser ou nous étreindre.
Ce soir-là, nos relations ont pris un nouveau tournant, celui de la conscience en notre petitesse mais aussi de l’immense amour qui nous est offert à travers les autres, signes de la présence de Dieu.
Et nous sommes prêts pour accueillir Pâques
Marie-Paule