La ferme d’Anjou ASBL<
un projet socio-écologico-éducatif à Bruxelles
Un autre monde existe, il est dans celui ci! (Paul Eluard)
Vision
Notre société fait face aujourd’hui à de nombreux défis. A côté de la question cruciale de l’urgence climatique, les inégalités se creusent et les enjeux sociaux sont importants. Tout est lié, nous n’ arriverons en effet pas à endiguer la crise du dérèglement climatique si l’on ne diminue pas les inégalités et qu’on ne suscite pas plus de cohésion sociale dans notre pays et particulièrement dans notre capitale. Créer du lien, entre nous et avec la nature nous parait nécessaire, un lien de respect et de connaissance mutuelle pour participer à la construction d’une société apaisée et plus durable.
Mission
La ferme d’Anjou souhaite permettre:
Dans un premier temps :
1) aux enfants bruxellois et entre autres à ceux issus d’une classe socio-économique moins favorisée d’avoir accès facilement à des animations en lien avec l’écologie et l’alimentation durable ainsi qu’au contact respectueux avec la nature et les animaux.
Dans un deuxième temps :
2) à un public jeune et adulte, d’être sensibilisé et d’acquérir des connaissances en lien avec l’écologie, l’alimentation durable et le respect de la nature.
3) aux Bruxellois de créer des liens entre eux dans un esprit de dialogue interculturel et intergénérationnel et ainsi de participer à un mouvement vers une société plus inclusive.
En pratique
Aujourd’hui il n’existe que 4 fermes d’animations à Bruxelles. L’éducation à l’environnement, à l’alimentation, la découverte de la faune et de la flore, de la biodiversité et de son importance sont pourtant des éléments essentiels dans l’éducation dès l’enfance.
La ferme d’Anjou travaille à la réalisation de son projet en étroite collaboration avec l’ASBL des Fraternités du Bon Pasteur située à Woluwe-Saint-Pierre. Le projet, lieu d’épanouissement et d’interactions entre l’Homme, la nature et l’animal prendrait forme dans ce vaste espace privé de calme et de verdure nécessaire pour accueillir différents groupes et proposer des animations de qualité.
Notre projet de ferme d’animation, souhaite développer l’épanouissement de chacun au cœur de la nature. A chaque visite, l’enfant sera mis en contact avec les animaux (moutons, poules, lapins…) et la nature en mettant tous ses sens en éveil. Nous souhaitons développer une pédagogie active, centrée sur l’écoute et imprégnée des valeurs qui animent le projet : la tolérance, la solidarité, la coopération, le respect de la nature, de soi et des autres. La ferme se veut également un lieu d’éducation pour tous publics relative à l’environnement, qui puisse permettre à chacun de réfléchir aux relations qu’il entretient avec son milieu de vie ainsi que sur l’impact de son propre mode de vie sur celui-ci. Enfin, la ferme d’Anjou se veut être un lieu de rencontre et d’échanges autour de la question de l’alimentation et des projets d’agriculture urbaine.
Lien avec l’ASBL des fraternités:
Le projet de la Ferme d’Anjou souhaite se développer sur le site du BP dans le même esprit que les projets existants et en apportant un soutien par exemple dans la gestion du site ou de certaines infrastructures. Nous souhaitons également développer le projet avec l’avis et le retour des habitants du lieu.
Où en sommes-nous ?
Aujourd’hui nous avons créé l’ASBL et désigné un conseil d’administration. Le siège social se trouve à la (futur) maison de Jonathan de Patoul dans le quartier St Alixe.
Nous avons réalisé 3 activités principales qui clôturent positivement notre phase test.
– Une journée pour enfant issu de quartiers moins favorisé avec l’asbl TADA
– Une journée de sensibilisation et de chantier avec les jeunes du service citoyen, ce qui nous a directement permis de venir en appui à la gestion du parc.
– Une semaine de stage pour enfant durant les vacances de Toussaint.
Ces 3 activités ont toutes été jugées très positives par toutes les parties prenantes.
Et la suite ?
Fort de nos premières expériences nous souhaitons continuer à développer le projet. Nous sommes actuellement en coaching avec CoopCity, un incubateur de start-up et de projets sociaux, qui suit notre développement et permet de nous professionnaliser.
Une prochaine étape à l’horizon septembre 2021 serait d’arriver à engager une personne pour gérer les activités et développer professionnellement le projet. (nous partons même sur 1,5 temps plein)
Nous souhaiterions pouvoir accueillir des classes d’enfants pour des journées scolaires en semaine (une classe à la fois bien entendu). Egalement continuer la possibilité d’accueillir des enfants en période extra-scolaire via des stages ou avec d’autres asbl comme TADA (qui touche un public moins favorisé). Enfin l’expérience avec les jeunes du service citoyen nous a paru intéressante, tant dans un objectif de sensibilisation que dans l’appui que cela pouvait apporter au Bon Pasteur.
Concrètement on envisage donc l’accueil de 1 classe d’enfants 3 jours par semaine (9h30-15h), 12 semaines de stage de vacances par an (été, toussaint, Carnaval et Pâques – 9-16h30), un anniversaire d’enfants tous les 15 jours et une activité pour jeunes adultes toutes les 2 semaines, c’est évidemment une projection théorique.
Tout cela est dans nos têtes mais nécessite d’être partagé et réfléchi avec les représentants des Fraternités.
Equipe :
Jonathan de Patoul: Vétérinaire – Habitant du BP – Animateur en éducation à la citoyenneté – Député bruxellois.
Nadège Haulotte: Formatrice et animatrice en ferme d’animation – Educatrice en équitation adaptée.
Christophe Remion: Éducateur spécialisé – Enseignant à la Haute École Parnasse-ISEI – Master en Ingénierie et Actions sociales.
Marie Colinet: Bioingénieur – Enseignante
Centre de jour pour handicapés mentaux. Le projet pédagogique tourne essentiellement autour de la boulangerie
L’Arche Bruxelles asbl accueille une trentaine d’adultes ayant un handicap mental et leur propose un accompagnement de qualité
Société Royale d’Apiculture du brabant et ses environs.
Messe du Bon Pasteur est une communauté célébrant le samedi soir
Parce que les enfants sont l’avenir d’un pays, leur éducation doit être une priorité